Nichelino est une commune italienne de la ville métropolitaine de Turin, dans le Piémont. Mais c’est aussi la commune jumelée avec Caluire & Cuire.
Si d’autres sections de l’AS Caluire s’y étaient déjà rendues à Nichelino, c’était une première pour la section cyclotouriste qui est partie à 6 en voiture avec vélos et bagages.
Les contacts préparatoires avaient permis de définir l’agenda de la semaine. Nous avions reçu deux semaines avant notre départ un livret descriptif que nos collègues italiens avaient baptisé « Settimana dell’amicizia », tout un programme !
Résumé par Chris
Turin, la majestueuse capitale du Piémont, nous a offert bien plus qu’un simple terrain de jeu pour cyclistes.
Ce séjour fut une véritable immersion dans la chaleur et la générosité italiennes, gravée dans nos souvenirs par chaque sourire, chaque geste bienveillant de nos hôtes du Cercolo Polesano de Nichelino. Dès notre arrivée, l’atmosphère était empreinte de convivialité. Nous avons été accueillis comme des amis de longue date et alors quel enthousiasme, une chaleur sans façon, la simplicité dans toute sa grandeur. Le vélo, ils avaient tout préparé aussi, ils nous ont fait parcourir les routes turinoises, serpentant entre collines et vallées, qui nous réservaient des panoramas à couper le souffle. Le tout en sécurité totale, un ou deux capitaines de route et une voiture suiveuse. Pour les pauses nous retrouvions l’hospitalité italienne : l’eau fraîche, les paninis…. Et même les automobilistes semblaient nous encourager d’un signe de la main ou nous laissaient passer dans les ronds points. Le véritable cœur de cette expérience résidait chez nos hôtes, qui après chaque étape, nous accueillaient dans leur club qu’ils appellent le cercle et ce, avec une hospitalité inégalée.
Question cyclo-tourisme, le premier jour, nous sommes passés devant le château baroque des Stupinigi de Nichelino puis devant le château de Cavour à Santena avant de grimper sur les collines de Turin et de nous arrêter à la Basilique de la Superga, au mémorial du tragique accident du Torino et au phare de la victoire au sommet du col de la Madeleine pour admirer la magnifique vue sur la cité piémontaise et l’arc alpin enneigé. L’itinéraire de la seconde étape nous a conduits à la basilique moderne de Saint Jean Bosco située sur le colle Don Bosco dans la province d’Asti à travers la plaine du Pô et via des petites routes propices au vélo. Pour la troisième journée, nous sommes entrés dans la province de Cunéo au sud-est pour découvrir les magnifiques collines du pays de Roero, ses champs de noisetiers dont les fruits sont un ingrédient incontournable d’une célèbre pâte à tartiner et ses vignobles réputés pour ses vins rouges.
Les repas du soir étaient un festival de saveurs et de générosité. Les soirées toutes organisées avec soin, où nos hôtes, soucieux de nous offrir le meilleur de leur terroir, n’ont pas manqué de nous présentaient les spécialités. Bien entendu les pizzas , mais quelles pizzas ,!! Servies dans un endroit dont ils ont le secret , le pizzaïlolo nous fait découvrir 6 pizzas différentes, toutes plus gouteuses les unes que les autres, pour finir par une avec de la truffe et de la viande de grisons locale. Un autre soir, un restaurant où les antipasti sont proposés par le chef et ensuite des pâtes ou des viandes excellentes. Un jour nous avons succombé à Turin aux focaccias , ne pas oublier les cafés serrés, au sujet du café nous avons pu déguster le café « al bicerin » au caffe confetti , un incontournable avec du chocolat, du lait et surtout ne pas mélanger !! Un délice. Tous ces moments étaient plus que des repas, c’était comme un rituel de partage qui instaurait une chaleur humaine juste comme célébrer les moments où nous enfourchions nos vélos ensemble. Sans oublier les longues discussions animées autour de la table témoignaient de cette passion italienne pour l’art de recevoir. On ne nous laissait jamais repartir sans savoir exactement comment se retrouver pour le moment de partage suivant, soit le vélo ou une occasion de boire un verre ou un repas, on passait par la case du « cercle » où on se sent comme à la maison.
Nichelino fut un voyage, oui, mais avant tout une rencontre humaine. Nos hôtes italiens ont transformé une simple aventure cycliste en une expérience de cœur et d’amitié. Leur accueil a prouvé que l’Italie n’était pas seulement un pays à découvrir, mais un lieu où l’on se sent immédiatement chez soi.