Départ de Bourg d’Oisans & arrivée à l’Alpe d’Huez.
Au programme 178 km et 5 700 m de D+.
Première ascension, le col de La Croix de fer ou il faisait frais, car nous étions sur les versants Nord, donc à l’ombre. Montée agréable, route fermée. Au sommet, longue descente très rapide toujours sur route fermée. Idéal pour prendre de bonnes trajectoires, avant les virages.
Sans avoir de répit, ascension du col du Mollard. Col moins connu mais difficile car de gros pourcentages. Au sommet, descente très technique et très ombragée : 3 accidents graves dans cette descente.
Une fois au pied du col, le plat de résistance de la journée, le col du Galibier. Ascension de 17 km moyenne, de la pente à 9%. Montée plein sud : très très chaud. Sommet à 2 645 m d’altitude, super descente très ouverte en direction du col du Lautaret pour rejoindre Bourg D’Oisans. 15 km difficile, gros vent de face. Heureusement nous étions 3 pour nous relayer. Toujours ces tunnels très mal, voir pas du tout éclairés.
Nous voilà au pied de la montée de l’Alpe d’Huez avec déjà 172 km et 4500 m de D+ dans les jambes. Reste plus que 13 km et 1 200 de D+, le désert. Belle montée pour ma part, encore de bonnes jambes. Ma motivation mentale était de doubler le plus de coureurs possible et j’ai doublé beaucoup de cyclistes peut-être partis trop vite et fatigués. Après 1 heure et 15 minutes, la délivrance, l’arrivée et le passage sous l’arche d’arrivée.
Et comme après de gros gros efforts, les poils sur les bras qui se redressent et la larme à l’œil, c’est l’endorphine du plaisir qui se manifeste. Un grand moment de vélo, heureux de l’avoir fait, c’était ma 3ème Marmotte.
Article rédigé par Alain R.